Laurent Calhoun, né le 26 août 1971, est un spécialiste de la carrière de Prince et de l'histoire du Minneapolis Sound.
Enfance et Études[]
Laurent est né en Seine-St-Denis, à proximité de Paris, le 26 août 1971. Il a grandi à Stains et à St-Denis, puis au Raincy, ou il a fréquenté le lycée Albert Schweitzer. Après le bac, il entre à l'université de Paris-XII à Créteil, où il obtient une Maîtrise d'Administration Économique et Sociale.
Depuis sa plus tendre enfance, Laurent est passionné par la musique. Au début des années 1980, il passe de nombreuses soirées à écouter les premières radios libres, ou se déverse la musique funk de George Clinton, Earth Wind & Fire, Kool & The Gang, Rick James, James Brown, les Dance Classics du label SOLAR, et les prémisses du hip-hop. Dans le même temps, il est attentif au rock en écoutant à La Courneuve les concerts de David Bowie ou Bruce Springsteen. Il s'intéresse aux Beatles, aux Rolling Stones, à Led Zeppelin, et d'une manière générale à toute la musique pop des années 1980.
DJ et organisateur de soirées[]
Durant ses années fac, Laurent organise un grand nombre de soirées étudiantes ou privées, dans lesquelles il officie souvent comme DJ. Puis il était DJ régulier dans les NPG Party qui avaient lieu le plus souvent au club Le Réservoir, à Paris, dans les années 2000. Ces soirées pouvaient accueillir plus de 300 personnes. Enfin, il peut être sollicité pour organiser et/ou animer des soirées privées à dominante Prince & Minneapolis Sound.
Quelques événements Prince & Minneapolis Sound organisés par Laurent :
- Prince Interactive, Web Bar, 1996 (50 pers.)
- Crystal Ball release party, Zuni Bar, 1997 (80 pers.)
- Newpower Soul release party, Zuni Bar, 1998 (80 pers.)
- Soirée Prince, Oh! 20ème, 2002 (150 pers.)
Fan de Prince[]
Laurent est devenu fan de Prince avec l'album Purple Rain, paru en 1984, et plus exactement avec le single When Doves Cry. Instinctivement, ce titre était préféré à tout ce que Laurent pouvait écouter d'autre à cette époque.
Mais en réalité, Laurent avait entendu parler de Prince bien longtemps auparavant. En 1980, alors qu'il était âgé de 9 ans, il entend à la radio le titre Sexy Dancer, qui l'a profondément marqué sans vraiment réaliser qu'il s'agissait de Prince. Plus tard, en 1983 il regarde l'émission TV appelée Sex Machine, et découvre deux clips qui éveillent son attention : Automatic, de Prince, et Nasty Girl, de Vanity 6. Enfin, en 1984 il est aussi fan d'un titre de Chaka Khan : I Feel For You, dont il découvrira qu'il s'agit d'une reprise d'un morceau de Prince.
Après Purple Rain, Laurent n'apprécie pas tout de suite l'album Around The World In A Day, et il continue d'écouter un choix musical éclectique. C'est en fait avec l'album Parade (et ses singles Kiss et Girls & Boys), puis avec le concert du Zénith du 25 août 1986 (la veille de son 15ème anniversaire) que Laurent devient un fan absolu.
Collectionneur[]
A compter de cette époque, Laurent cherche à acheter toute l'oeuvre musicale de Prince. Il découvre les premiers albums (et retrouve ainsi des morceaux connus, I Feel For You ou Sexy Dancer) et achète autant que possible les maxi-singles au fur et à mesure de leurs sorties.
Disposant de peu de moyen, Laurent a gardé chaque disque vinyl précieusement, pour ne pas abîmer la pochette ou le disque lui-même. Il a ainsi développé son instinct de collectionneur, cherchant au fur et à mesure à compléter sa collection de versions extended et de faces B inédites. Insatiable sur le plan musical, il achète aussi les productions immédiates comme The Time, Vanity 6, Apollonia 6, Sheila E, ou The Family. Quand il le peut, il agrémente aussi sa collection des "dissidents" comme Morris Day, Jesse Johnson, André Cymone et quelques autres.
Dans les années 1990, il est un assidu des conventions de disques, à l'Espace Champerret (CIDISC) ou à Austerlitz, où il rencontre et échange avec les plus grands collectionneurs européens. Il développe ainsi sa passion pour la collection en recherchant des pièces rares ou les éditions promotionnelles de tous pays.
Dans les années 2000 et 2010, en véritable spécialiste de l'oeuvre de Prince, il propose ses services pour de l'expertise de collection, et l'aide à la revente ou la recherche de pièces rares.
Interventions dans les médias[]
Laurent a été sollicité à plusieurs reprises pour intervenir dans les médias à propos de Prince.
Radio[]
- Zikweb, RTL, 4 juillet 2001 : échange sur le site web Calhoun Square
- Zikweb, RTL, décembre 2001 : expertise sur Prince, site web Calhoun Square
- Noctiluque, avec Brigitte Kernel, France Inter, 2003 : émission sur les fans de Prince
- Sur La Route, avec Laurent Lavige, France Inter, 2009 : semaine spéciale Prince
- Le journal de 12h, France Info, 11 octobre 2009: interview pour les concerts du Grand Palais à Paris
- Le 12h30 (journal), Radio Suisse Romande, 17 août 2011 : interview pour le concert de Zurich
- Le Grand Morning, avec Christophe Nicolas / Stéphanie Renouvin, RTL2, 22 avril 2016 : info
- Le Phénomène 80, avec Guillaume Aubert, Nostalgie, 2021 : semaine spéciale Prince, commentaire sur 5 titres diffusés à l'antenne.
Télévision[]
- Intégrale Prince, MCM, 2003 : mention de Calhoun Square dans les sites incontournables
- Le 19:45, M6, 12 octobre 2009 : reportage TV sur les concerts de Prince au Grand Palais
- Héritages, NRJ12, 11 février 2021 : documentaire retraçant la carrière de Prince et la succession après son décès
Conférences[]
- Prince : son oeuvre, son héritage. Gibert Joseph, 14 mai 2016.
Publications[]
Passionné par les techniques de communication, Laurent est présent sur le Minitel dès 1988 comme participant régulier. A cette époque, le fan club baptisé Black Camille règne sur la communauté princière au 3615 STARS. En 1990, c'est Red Hot & Blue qui prend la suite. Puis vers 1991-92 ce sont les fondateurs d'un fanzine, Shockadelica, qui ouvrent un service Minitel sur le 3615 RN7*PRINCE.
Pour autant, à cette époque beaucoup de fans n'ont pas accès à ces informations en ligne. C'est pourquoi Laurent créée un petit fanzine papier appelé simplement "Prince News", puis "Pandemonium", distribué dans des soirées ou envoyé par courrier à une petite liste de fans. Il s'agissait d'un condensé des news des semaines précédentes trouvées sur les services Minitel. C'est exactement l'esprit de que l'on retrouvait dans la page de news sur la première version de Calhoun Square.
A cette époque, Laurent a ouvert avec deux amis une boite aux lettres sur Minitel sous le nom de "The Disciples", répondant aux questions diverses des fans. Cette boîte aux lettres a subsisté plusieurs années, avant d'être supplantée par le site Calhoun Square.
Vous pouvez maintenant consulter l'histoire du site.